1988 Fondation du Comité logement Bordeaux-Cartierville.
S’apercevant qu’il y a de plus en plus de problèmes de logement dans le quartier, qu’un groupe de citoyens accompagné d’un organisateur communautaire du CLSC fondent le Comité logement Bordeaux-Cartierville.
14 juillet 1988 Le Comité logement Bordeaux-Cartierville est incorporé.
Première année difficile. Les fonds manquent. Le Comité doit fermer ses portes pendant l’été faute de personnel.
1989 En novembre, l’assemblée générale de fondation a lieu. Le premier conseil d’administration est élu, et les Statuts et Règlements sont adoptés.
1991 Le comité logement embauche son premier coordonnateur qui sera en poste pendant 10 ans. Il solidifiera l’organisme et le fera connaitre auprès des autres organismes du milieu.
Logement social : C’est aussi cette année-là que débute la lutte pour la construction du HLM Cousineau.
Huit cents personnes signent une pétition. Une conférence de presse et une manifestation suivront afin de demander aux gouvernements fédéral et provincial et à l’administration municipale d’aller de l’avant avec la construction.
Quatre-vingt-six logements dont 56 unités pour les personnes âgées et 30 unités pour familles seront construits. Ce sera un dernier HLM construit au Canada avant le retrait du gouvernement fédéral.
1992 La campagne 1000 pour 2000 prend forme : 1000 logements sociaux pour l’an 2000. Cette campagne vise à construire 400 logements sociaux par année pendant trois ans, une campagne qui ne se soldera pas avec les objectifs fixés.
1999 Le Comité logement prend connaissance des graves problèmes de salubrité aux places L’Acadie et Henri-Bourassa. Pendant plusieurs années nous lutterons avec les locataires afin de faire respecter leurs droits et demander l’expropriation des immeubles à des fins de logement social.
Dossier noir : Le Comité logement lance son premier Dossier Noir. Ce document révèle des statistiques alarmantes en matière de logement et il met en lumière la pauvreté qui sévit dans Bordeaux-Cartierville. Il nous fait voir que la réalité n’est pas la même pour tous les résidants du quartier, d’un côté très riche et d’un autre très pauvre avec des locataires qui vivent de graves difficultés.